"Noël n'est pas un jour ni une saison c'est un état d'esprit"
John Calvin Coolidge
Les fêtes de fin d'année me dépriment atrocement depuis quelques années. J'ai juste envie de passer ces deux jours de festivités au fond de mon canapé en me goinfrant d'escargots Lanvin et en me matant l'intégrale d'Harry Potter. Noël a perdu son innocence et sa candeur. Ça doit être du à l'effondrement du mythe du Père Noël. C'est un énorme cap dans une vie ça, je vous le jure. Dans ces moments j'ai envie de redevenir gosse, juste pour vivre cette période au premier degré, de garder cette futilité. Noël est aussi une fête familiale vous me direz. Les grandes réunions de famille n'ont jamais été d'actualité chez moi, mais il y avait quand même toujours un peu d'animation de ce côté là pour les fêtes. Sauf que depuis quelques temps ce n'est plus vraiment le cas. Du coup, ce n'est pas très jojo. Mais ne pensez pas que je me la jour petite fille malheureuse hein, je vais très bien, c'est juste une constatation. C'est pourquoi je n'aime pas Noël chez moi.
Mais cette année je pense que ça va être différent. Ça commence par des détails tous bêtes, comme ce petit plaisir journalier qu'est l'ouverture du calendrier de l'avent, l'acquisition d'un vrai sapin et non pas la sortie de celui en plastique que l'on utilise depuis des lustres. Cette année je ne vais pas passer le réveillon devant je ne sais quel spectacle de cirque diffusé sur France 3 pour une fois. Ça aide à apprécier un peu plus ce moment. Inconsciemment, je me laisse happer par cette ambiance un peu féérique et légère qui plane. La preuve, ce week-end je me suis mise à faire des biscuits aux épices. Je m'étonne moi-même. Cela ne veut pas forcément dire que je ne vais pas passer par l'ingurgitation de Ferrero Rocher en quantité industrielle. Mais cela se fera dans la joie et la bonne humeur et non pas par dépit. Ce qui n'empêchera pas la culpabilité par la suite, enfin bon.
Tout ça pour vous dire que non, d'habitude je n'aime pas Noël, et comprend les gens qui sont dans le même cas. C'est une tradition qu'il faut dépoussiérer pour la rendre plus agréable, c'est pourquoi cette année j'ai investi dans un Swiffer (placement de produit attention) et ai décidé, que oui, Noël sera synonyme de coolitude (sachez qu'au moment où j'ai écrit ce mot, mon correcteur automatique l'a transformé en "colique", j'ose espérer que ce n'est pas un signe).
Bisous résineux d'amour de pluie de paillettes ♥
Ça alors c'est dingue, on a grandi dans la même famille ou quoi ? Moi aussi Noël me déprime assez, même si j'essaie, depuis que je vis seule, de le faire à ma façon, comme je l'imagine, et donc de lui insuffler cette magie qui manque chez mes parents. Nous non plus, on n'a jamais fait de grand repas de famille et on a souvent fini devant un programme télé (scénario identique au réveillon du nouvel an). Chaque année, les efforts sont réduits. C'est le même vieux sapin artificiel depuis quinze ou vingt ans, les mêmes décorations. La nourriture, on se foule pas trop, on prend une bûche glacée premier prix, bref. J'essaie de me dire que Noël, c'est avant tout être avec sa famille et que ça déjà, c'est une chance. Et que moi, en tant qu'adulte, je le ferai à ma manière quand j'inviterai ou que j'aurai ma propre famille, plus tard.
RépondreSupprimerGros bisous chère Inès... et joyeux Noël ! :) (ils ont l'air bons tes biscuits)