"Je ne suis même pas sûre de regarder..."

oui je sais le drapeau est à l'envers...

C'est la phrase que j'ai dû prononcer il y a environ un mois. Mais pas sûre de regarder quoi ? A votre avis, quel événement planétaire obnubile tout le monde en ce moment. Je crois que vous l'aurez compris, je parle de la coupe du monde de football. 

Je reste étonnée du pouvoir de rassemblement qu'un tel événement peut avoir. Tout le monde vibre en même temps devant sa télé, et c'est assez incroyable. Il n'y a que la coupe du monde qui en est capable (et une catastrophe interplanétaire peut-être mais bon). La seule chose qui me désespère un peu, c'est le côté sexiste qu'il peu y avoir et qui est diffusé par le biais des publicités et des magazines. Mais il s'agit d'un autre débat. Si je laisse mon côté féministe ressortir, vous en avez pour des heures, et cet article est déjà bien assez long comme ça.

Dire que je n'étais pas une grande fan du ballon rond aurait été un euphémisme. Dire que j'étais anti-foot aurait été largement plus juste (je n'avais pas une haine viscérale non plus hein, il ne faut pas exagérer). Pourtant, je suis plutôt amatrice de sport en général, enfin toutes proportions gardées. Rugby, natation, athlétisme... Mon frère regarde, ma mère regarde, mon grand-père quand je pars en vacances avec lui... Mais le foot, c'est vraiment un sport auquel j'avais du mal à accrocher. Je n'aimais pas l'état d'esprit, je trouvais que tout tournait trop autour de l'argent, et tout simplement lors des quelques matchs qu'il m'est arrivé de regarder, je me suis ennuyée. En somme, j'ai toujours eu une mauvaise image de ce sport. Le seul bon souvenir footballistique que j'avais (j'ai aussi des raisons plus personnelles que le match en lui-même),  c'était il y a huit ans, lors de l'inoubliable finale France-Italie. 

Alors il y a un mois, pendant une discussion foot/coupe du monde avec un ami, j'ai dit que, même si ma France allait en finale, je n'étais même pas sûre de regarder (honte sur moi). Sauf que voilà, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ! Le jour du match d'ouverture, cet article est apparu sur mon mur Facebook. Alors, oui je vais passer pour la minette de service. Moi qui suis carrément contre les clichés sexistes, j'étais tombée en plein dedans. Quoi qu'il en soit pour les beaux abdos yeux de Lovren, j'ai regardé Brésil/Croatie. Ce n'était pas si nul que ça finalement. Du coup j'ai jeté un œil sur Pays-Bas/Espagne, parce que bon, c'était l'affiche de la dernière finale quand même. Quel merveilleux but façon otarie (ça s'appelle une tête plongeante je sais, mais j'ai ma vision des choses) ! Evidemment, je me suis mise à supporter les Bleus. Pendant Suisse/France, j'étais en train de bondir sur le canapé à chaque occasion. Après France/Nigéria je n'avais plus d'ongles. Demain, lors de France/Allemagne, je vais sûrement devenir aphone. Une vraie hystérique. 

A ma grande surprise je suis en train de suivre la coupe du monde de football, et pas par dépit ni par obligation, mais vraiment par plaisir. C'est vrai qu'en y pensant, "la coupe du monde au Brésil ça n'arrive qu'une fois dans ta vie !". Mon avis sur ce sport a évolué. Oui, il y a des gens vraiment passionnés, oui les joueurs sont aussi solidaires, non ce n'est pas si ennuyeux que cela. Vais-je continuer de regarder de football après ça ? Je n'en sais rien du tout. Mais je sais que le 13 juillet, je serais devant ma télé avec ma famille. Que les Bleus jouent ou pas, même si j'espère grandement que oui. 

Bisous footeux ♥

Petite chanson bien chiante et qui reste dans la tête