La question existentielle des veuchs

Bonjour mes sapins des bois !

Aujourd'hui un petit article humeur où je vous parle de mes cheveux, parce que de une, je n'ai pas eu vraiment le temps de faire autre chose, et de deux, je suis en pleine réflexion sur le sujet en ce moment. Je suis en pleine dépression capillaire, à un point tel, que je ne fais que de parler de ça à tout le monde. Limite j'aborde un inconnu dans la rue et je lui raconte ma vie. Vous vous dites peut-être "Qu'est-ce qu'on en a à faire de ses cheveux ?", eh bien, rien sûrement mais c'est un sujet qui à déjà préoccupé ou préoccupe une bonne partie d'entre nous. 

Je vous résume la chose : quand j'étais petite, j'avais les cheveux longs et plutôt lisses, ensuite vers 11-12 ans je les ai coupés à la garçonne. Quand ils ont repoussé, ils se sont mis à boucler, et je les ai gardés jusqu'au épaules voir plus courts. La longueur que j'ai maintenant doit être la longueur maximale que j'ai eu depuis 10 ans (aah je vieilli). Je suis aussi passée par la case frange, dégradé et autres choses sympathiques que je ne vous montrerai pas fort heureusement. 

                                                          Ma réaction chaque matin

Bref, revenons au présent. Je pense que rien qu'en regardant les photos, vous pouvez vous faire une idée de la nature de la touffe qui surplombe ma tête : épais, bouclés de façon éparse et très souvent emmêlés. Donc, vous imaginez que parfois c'est assez c****t  quand je me lève. C'est comme la roulette russe, ou ils sont à peu près disciplinés et j'ai juste à replacer quelques mèches et à mettre un peu d'huile dessus, ou alors c'est Tchernobyl sur ma caboche et je dois les attacher. Cela va presque faire un an que je ne suis pas allée chez le coiffeur, les laissant pousser en espérant enfin avoir des cheveux de surfeuse. Le problème c'est que ce n'est pas gagné, et qu'ils sont longs à pousser.

                 

                                                                                                                                                                                                       Tête de dépressive de la vie bonjour

Et puis il y a quelques jours, j'ai eu une pulsion : je voulais tout couper. Enfin me faire un carré plutôt court en gardant de l'épaisseur. Mais vous voyez, j'ai peur de ressembler à Toad dans Mario Kart, étant donné que mes cheveux sont assez imprévisibles. Suivre ses pulsions avec les cheveux n'est pas la meilleure chose à faire, donc en ce moment je réfléchis beaucoup sur la question. Si ils m'embêtent tant que ça pourquoi ne pas me les lisser ? Déjà parce que c'est trèèèès long à faire et qu'à la moindre humidité ils repartent en frisottis. Ça les abîme. Je n'ai pas envie de me les lisser pour soit disant rentrer dans le moule. Last but not least, je suis hyper perturbée quand ils sont tous lisses, j'ai l'impression de n'avoir plus un poil sur le caillou.

                                                        
                                                         Comment cacher la misère ?
Quand on y réfléchit, les cheveux sont juste une implantation de poils sur le crâne (image top glamour). La femme parfaite doit avoir les cheveux longs, lisses et soyeux. C'est une sorte d'utopie du veuch. La société nous conditionne pour vouloir être comme ça. C'est pareil pour les hommes, les cheveux trop longs chez la gente masculine c'est parfois moins bien vu. Soyons d'accord, j'exagère un peu, mais il faut avouer que l'on est pas loin de la vérité. Je me plains de ma nature capillaire (j'essaie de ne pas employer le mot "cheveux" trop de fois), mais au final ça ne me gêne pas trop quand même. J'ai du mal à me voir autrement. Et puis si je les laisse pousser pendant 5 ans sans y toucher, mes cheveux seront peut-être assez longs pour me faire un manteau de fourrure qui sait ? 

                                                                                                                                                                                                                                           Omygod                                 
Alors coupera, coupera pas ? Je ne sais pas encore. De toutes façon je crois que je suis programmée psychologiquement pour avoir les cheveux courts. Je ne suis pas du genre à avoir peur d'aller chez le coiffeur, et puis j'aime bien changer de tête. 
Quand j'y pense, j'ai encore plein de choses à dire sur ce sujet, mais je vais essayer de conclure. La première chose, comme tout, c'est d'accepter ce que la nature nous a offert (en gros j'accepte ma touffe). Vous savez bien que l'herbe est toujours plus verte chez le voisin de toute façon. Ensuite, il faut faire ce dont on a envie, dans la mesure où cela nous va. Enfin, on évite de faire n'importe quoi sur un coup de tête, on ne se la joue pas Britney Spears avec rasage de crâne et compagnie (j'avoue y avoir songé une fois).

J'espère que cet article vous a plu, peut être que je continuerai ma saga capillaire. N'hésitez pas à partager vos veuchexpériences, réveuchlutions et autres. Pour l'anecdote de fin, il m'est une fois arrivé involontairement de casser un crayon à papier avec mes cheveux.

Bisous chevelus ♥

Haut - Etam

Vernis - KITO de Nailmatic